La Tour Jürgensen

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📌randonnée 🗻2.7km  2h00  👶portage 👪 pour tous  💪difficulté facile  🍴non  🔥table, bancs et foyer  🚘3 places gratuites    🚂 petit train Le Locle-Les Brenets

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Le compte @Instaneuch relaie des photos prises partout dans notre canton. C'est comme ça que j'ai découvert la Tour Jürgensen, aux Brenets.

C'est une tour belvédère de plan carré, d'inspiration néo-médiévale, orientée selon les quatre points cardinaux et qui permet un panorama sur le village des Brenets et la vallée du Doubs. Construite dans les années 1870, ses 66 marches permettent d'atteindre le sommet de ses 14 mètres de haut.

Jules Frédéric Jürgensen (Jules I) était un horloger danois renommé. II s'installe au Locle en 1834, où il développe son entreprise de chronomètres de marine. Son fils, Jules Urban Frédéric (Jules II), industriel et négociant à succès, développa l'entreprise familiale et une certaine ambition littéraire. Il aura un rôle de mécène assez important. Le petit-fils, Jules Philippe Frédéric (Jules III), rompt avec le monde de l'horlogerie pour se consacrer aux lettres. Il mettra fin à ses jours après avoir tenté d'empoisonner sa mère et tout le personnel de leur propriété du Châtelard, propriété qui restera dans les mains de la famille jusqu'en 1922.

Les historiens ne sont pas parvenus à déterminer si c'est Jule I ou Jules II qui commandita la construction de cette tour, entourée de légendes. Un poème de Paul Bulliard popularise une version selon laquelle, Jules I aurait fait  construire cette tour en souvenir de sa femme: Anastasie Lavalette. Il est vrai que la tour renferme une cavité dans sa façade ouest, fermée par une stèle et qui contenait une urne funéraire en marbre. Une autre version prétend que Jules II aurait souhaité cette tour pour admirer sa dulcinée qui habitait de l'autre côté de la frontière. La tradition orale dit que la tour sert de mausolée, que l'urne contenait le coeur d'un membre de la famille ainsi que les cendres des archives familiales. 

Soumise aux rigueurs du climat jurassien et privée d'entretien, la tour, au début des années 1980, est dans un était de délabrement dangereux. Un groupe de bénévoles locaux se mobilise pour la sauver. Il faut attendre 1995 pour qu'une association se constitue. En 1996, elle est protégée en tant que monument historique et les travaux de rénovation commencent afin de lui rendre sa solidité et de permettre l'accès à sa terrasse au public.

Lorsque vous arrivez aux Brenets après avoir passé le Col-des-Roches, il y a un petit panneau avec une tour indiquant le parking sur votre droite. Juste avant un tunnel. En réalité, c'est trois places dans un virage. Il faut ensuite aller traverser la route pour débuter le sentier, qui est bien balisé. 

On commence sur une large route bétonnée avant de la quitter pour suivre les panneaux jaunes du tourisme pédestre. Commence une ascension pas trop pénible vers le monument. 

En arrivant au pied de l'édifice, il y a une place de pique-nique avec une table et petit foyer, ainsi qu'une grille sur trépied. 

Arrivée à la tour, il faut la contourner pour en trouver l'entrée. Une clé est suspendue à la porte. Elle va assez dur à faire tourner mais ne renoncez pas. Elle ne verrouille pas. Elle permet uniquement de faire reculer le pêne. Et pas d'inquiétude, vous pouvez évidemment l'ouvrir de l'intérieur. La vue, depuis les créneaux émergeant de la cime des sapins, est splendie.

Ensuite, vous pouvez évidemment décider de rebrousser chemin. Nous avons préféré faire une boucle en direction du village des Brenets. Depuis la tour, on redescend vers le dernier croisement où est indiqué la direction du village. On arrive très vite vers une seconde place de pique-nique avec des bancs, un foyer, et un point de vue. On continue dans la forêt, jusqu'à surgir dans les champs. Une fois dans le village, on trouve sans peine des panneaux indiquant la gare vers laquelle il faut remonter.

Devant la gare se trouve une grande vitrine abritant une des locomotives à vapeur qui fut mise en service en 1890. La ligne ferroviaire "Le Régional" relie Le Locle et les Brenets chaque heure, avec une vieille automotrice datant de 1950 (année d'électrification de la ligne). Les enfants étaient tout contents de la voir circuler. Agé de 70 ans, ce petit train devait disparaître fin 2023 mais a gagné un sursis jusqu'en 2031. 

On continue de monter jusqu'à rejoindre la route principale. Et on se dirige vers la bouche du tunnel. On rejoint la voiture de l'autre côté. Il y a un trottoir tout du long, ce n'est pas spécialement dangereux. Et on était tout content, car entre-temps, un cheptel de moutons est venu paître dans le terrain juste au bord du parking. C'était vraiment une très chouette balade.

Les infos wikipédia: ici

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+ promenade facile, dans la forêt, avec la tour et le train pour curiosités, et une très belle vue.

+ une fois aux Brenets, possibilités de descendre vers la rivière et de prendre éventuellement les navettes fluviales vers le Saut du Doubs.

+ possibilité de venir en train depuis Le Locle et de faire la boucle en partant de la gare.

+ présence de moutons

+ il y a une vitrine à livres sur le quai de la gare. Les enfants ont fouillé et trouvé chacun un livre pour eux.

- aucun point négatif, à part que ce n'est pas accessible en poussette.

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La tour est vraiment proche du parking. C'est pour cela que nous avons préféré rallonger en faisant la boucle par le village. C'était vraiment chouette.

Trois places réservés aux promeneurs de la Tour. Il y a sûrement moyen de se garer plus haut si tout est occupé.

Ensuite, on traverse la route principale en contre-bas. Il y a un trottoir. Mais pas de passage piéton.

Le balisage est clair.

Assez vite, on quitte la route bétonnée.

Carrefour pour monter à la Tour Jürgensen et pour continuer sur Les Brenets.


Parfois, elle a le drapeau Neuchâtelois. Mais avec le drapeau Suisse, ça claque.

On a pris le goûter ici. On était bien. 


Tire la bobinette et la chevillette cherra.

Si vous avez encore une petite faim... attention, c'est à pic !

Toujours bien indiqué. 

Malgré la pente, ça me paraissait vachement moins dangereux que les Gorges du Seyon. 

Arrivée dans les champs. C'est tout droit et au fond à gauche.

Même dans le village, il y a des petits losanges "tourisme pédestre".

On vise d'abord l'église puis la gare.

Impossible de prendre une photo potable. Trop de reflets.

Ne me demandez pas pourquoi James Bond est affiché sur la vieille automotrice. 



On remonte vers la route principale.

Nous, on s'est dirigé sur le tunnel. Mais vous pouvez montez ce petit chemin à gauche. Vous arriverez sur la rue de l'Adeu qui rejoint la route du Châtelard. Et vous pourrez redescendre sur le parking. c.f Google Map. Cela vous permettrait peut-être d'aller jeter un oeil sur la propriété du Châtelard. Ce que nous n'avons pas fait.

Coucou les moutons !





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