Musée de la communication

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📌 musée ⌚ 2h30 et + 👶poussette ok 👪pour tous 🍴Café Pavillon 🔥places de pique-nique extérieures 🚘zones bleues tout le long de la rue 🚈train puis tram 6, 7 ou 8. 🎠 Place de jeux

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J'avais visité le musée de la communication il y a trèèèès longtemps, lors de ma formation HEP. J'en gardais un bon souvenir. Et ces dernières années, j'en ai souvent entendu beaucoup de bien à propos de leur accueil des enfants et effectivement, ce musée était absolument super. Pour preuve, on y a passé plus de 2h30.

Avec mon GPS, j'ai trouvé sans peine la rue Helvetiastrasse et le long de celle-ci, j'ai déniché facilement une place bleue pour me garer. Il y en a aussi dans les rues au-dessus. Notre visite aura été plus longue que le temps autorisé de stationnement, heureusement sans conséquence.

Le musée se reconnaît à son haut pylône coiffé de sirènes. La place devant l'entrée est spacieuse et accueillante pour pique-niquer dehors. Le musée possède un Café que l'on peut fréquenter indépendamment de la visite et qui propose de la petite restauration : hot-dog, quiche, salade, soupe. Il y aussi une petite place de jeux derrière le Café Pavillon.

Le hall d'entrée aussi est vaste et lumineux. Il est à la fois accueil et boutique. Le couloir menant au Café sert de vestiaire avec des patères et des casiers.

On pénètre dans la nouvelle (2017) grande exposition permanente (2000m2) par des portes vitrées coulissantes. Les projecteurs sont braqués sur toutes les formes de communication qui nous relient. On explore à travers des stations très variées, ludiques et interactives des questions telles que pourquoi communiquons-nous ? Avec qui ? De quoi avons-nous besoin pour nous comprendre ? Les sujets sont passionnants, facile à comprendre pour nous adultes. Il y a à lire (en allemand, français et anglais) mais on peut faire du "cherry picking"... picorer des infos ici ou là, trier ce qu'on relaye aux enfants ou pas. Et surtout, tout est fait sous formes de manipulation. Pas tout est à porté des enfants mais vraiment beaucoup de choses.

Et surtout, intégré dans cette expo, il y un petit circuit spécialement prévu pour les mômes. Ratatösk est un écureuil, mascotte espiègle du musée où il a 12 cachettes. Il a laissé des traces partout par terre. Et quand on les suit, on tombe sur des petites maisonnettes qui cachent toutes une chouette activité (petits films, reconnaître des bruits, reconnaître des odeurs, reconnaître des objets au toucher à l'aveugle, construction de cubes, puzzle, memory, labyrinthe etc.). Tout à la fin, on découvre son arbre aux nombreuses portes. Dedans, des écoliers ont représenté l'écureuil de mille manières créatives différentes. Et donc, pendant que les kids sont occupés au petit poste, vous avez plus de temps pour votre lecture de l'expo. A la caisse, vous recevez un petit feuillet qui se plie de manière un peu magique et qui montre les 12 logos de l'écureuil à trouver. Mais il n'est pas plus utile que ça. Il n'y a rien à remplir. On n'a pas spécialement compté les cachettes. Il aurait fallu cocher les logos avec un stylo pour s'y retrouver. Mais ce n'est pas nécessaire.

A la caisse, nous avons reçu chacun un jeton, qui va servir à créer des souvenirs. La première possibilité nous attire dès les portes passées. C'est un shooting. La photo doit se récupérer à la fin de la visite mais je n'ai pas été assez attentive. Je n'ai pas trouvé où et je n'ai pas cherché car j'ai eu le temps d'oublier qu'on en avait fait une ! Il sera possible aussi de créer votre propre timbre qui s'imprime immédiatement et on vous offre la carte postale qui va avec. Trop cool. Et vers la fin, le jeton servira à vous prendre en photo, qui sera imprimée de sorte de s'intégrer à une mosaïque d'autres photos. Je vous conseille de garder les jetons dans une poche. Mes enfants voulaient absolument les garder dans leur main mais comme ils ont eu besoin souvent, de leurs mains, pour tout toucher... on a fini par en perdre un, oublié on ne sait où.

Les enfants ont particulièrement aimé le labyrinthe en forme de la Suisse, le faux-ascenseur et ses scénettes rigolotes, la ribambelle de véhicules de la Poste, les vitrines aux milles curiosités, les bornes pour imiter les mouvements de gens, composer un numéro sur un téléphone à roulette et on a passé un looooong moment à s'envoyer des messages par le système pneumatique. Tellement malin.

L'exposition permanente se passe sur deux étages. Mais j'ai préféré le rez-de-chaussée, à la scénographie plus pop. Le second étage, qui est en-fait au sous-sol est aussi très intéressant mais il y a plus à lire et l'ambiance est plus sombre. Les stations de manipulation sont aussi un peu plus complexes pour la plupart. Mais il y a toujours quelques maisons de Ratatösk. Il faut donc emprunter la rampe vers l'entrée pour descendre au niveau -1, et non pas emprunter l'escalier qui se trouve vers les véhicules exposés. Là vous arrivez vers la sortie de l'expo temporaire du moment.

EXPO TEMPORAIRE: RIENS --> 21 juillet 2024

Ne vous attendez à rien.... ou plutôt... préparez-vous à porter attention à certaines choses de la vie dont nous prenons à peine conscience. Cette petite expo nous a fait grandement sourire.

Dans la première salle, comme un cabinet de curiosité, le rien, le zéro, l'absent est présenté à travers des objets encadrés accompagné d'une petite phrase humoristique, de citations et d'expressions de la vie de tous les jours. Par exemple, la boîte de chocolat qu'on amène quand même quand les hôtes nous précisent de ne RIEN apporter, le fromage qui n'a de trous que là où il n'y a rien (K.Tucholsky), un verre vide pour "un vin extraordinaire, rien de moins", mais aussi la robe mortuaire, sans poche, car on n'emporte rien dans la mort. On a adoré cet humour.

Pour la seconde salle, on s'équipe d'un petit traceur qui va déclencher lui-même la bonne langue pour les audios. Il y a moins à voir qu'à écouter dans la suite de l'expo. Il y a un peu trop à écouter d'ailleurs. Mais on a bien aimé les fenêtres où on croit d'abord qu'il y a rien à voir. On a adoré la salle photographique éphémère qui imprime notre ombre sur le mur grâce à la lumière noire. On a trouvé super malin la boîte qui se referme elle-même.

Ils ont crée un jeu en ligne qui s'appelle Void. Apparemment, tu dois retrouver de vrais visiteurs du musée dans la réalité qui apparaissent sous forme de picto dans le jeu. Un genre de Où est Charlie. J'ai découvert ça sur le site Internet, on ne nous en a pas parlé à la caisse. Dommage, ça peut être drôle, je suis sûre.

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Nous n'avons pas vu le temps passer et on s'est vraiment bien amusé. Le musée est immense. Il rejoint notre top 10!

Site officiel: ici

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+ intéressant, ludique, interactif, varié, malin

+ Carte locale au Café Pavillon

+ Extérieur sympa

+ Facile d'accès

+ Thème intéressant

+ Petits souvenirs compris dans le prix de la visite

- Je n'en vois pas

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C'était une météo à musée ! A gauche l'entrée du musée, à droite l'entrée du Café Pavillon, qui communique avec le musée.

Il y a encore une pièce entière de vestiaire en face de la boutique.

Et une maisonnette de Ratatösk. L'écureuil est différent sur chaque maison.

C'est beaucoup de petits postes avec une explication très simple et quelque chose à manipuler.

Ici les enfant sont occupés dans une maison de Ratatösk et à côté, c'est un des postes du système pneumatique. Une capsule dans laquelle on enferme un message, est envoyée dans le tuyau et circule grâce à de l'air qui la souffle. La Coop de la Maladière a un système pareil aux caisses.

Les fresques sur les murs sont trop belles.

Il ne faut pas monter par cet escalier. C'est une sortie mais ce n'était pas clair. On a croisé quelqu'un qui nous l'a dit. Il y a des "communicateurs" qui se baladent dans l'expo. Des gens du musée. Leur rôle est de répondre aux questions, d'ajouter des précisions, servir des anecdotes.

Ici la station pneumatique centrale. Les capsules sont envoyées à gauche ou à droite. Les autres stations sont au même étage quelques mètres plus loin. On a passé un très long moment à se faire des dessins que l'on complétait avant de se le renvoyer.

Ici, il y a des numéros affichés. Cela sonne dans à un autre appareil ailleurs dans l'expo... quelqu'un répondra-t-il ? Je crois que qqn lui a répondu mais en allemand.