En voiture Arthur

Ô joie ô bonheur ! Il pleut non-stop depuis 3 jours. On a épuisé les coloriages, les jeux de société, le quota de télé, les constructions DUPLO etc. On a besoin de sortir mais aucune envie d'aller sauter dans les flaques sous un ciel éteint , à se geler les pieds dans des bottes en caoutchouc.  Je propose, à mon chéri, la solution du désespoir: une salle de jeux. Mais à Bienne, histoire de voir quelque chose de nouveau. Nous voilà parti pour le Joy Park qui se trouve dans le grand centre Tissot Arena à la sortir de la ville.  Il faut compter 40 minutes de voitures. Il suffit de s'engouffrer dans le parking souterrain, de se garer à l'étage dans lequel vous arrivez puis de prendre la sortie piétonne qui entre directement dans le centre. En haut des tapis roulants, on passe le hall et on fait un tout petit bout de couloir avant de trouver l'entrée de la salle de jeux. Un dimanche par temps pourri, autant vous dire que tout Bienne a eu la même idée que

J'entends le loup, le renard et la belette,  J'entend le loup et le renard chanter. J'ai une amie très chère qui habite Lausanne et qui vient de mettre au monde une adorable Elisa. J'embarque donc les enfants à 13h, directement après la crèche (je compte sur une sieste pendant le trajet), pour aller la visiter. On se donne rendez-vous au parc de Sauvabelin, véritable poumon de verdure à 10mn à peine de bus du centre ville lémanique. Simple forêt de taillis et de buissons parcourue par le bétail jusqu'au 18ème siècle, c'est en 1858 que les autorités décident de protéger le bois et développer ce qui fait maintenant le bonheur des familles. Un lac artificiel est crée en 1888, un restaurant suit trois ans plus tard puis le vingtième siècle lui apportera toutes sortes d'améliorations. En 2003, s'ouvre la Tour de Sauvabelin qui offre une vue imprenable du haut de ses 35 mètres. En 2006, des espèces d'animaux de rentes menacées d'extinction son